SURVAGE Léopold

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Léopold SURVAGE (1879-1968) Né à Moscou en 1879, il rentre en 1899 à l’académie des Beaux Arts où il rencontre Larionov, et Malevitch. Arrivé à paris en 1909, il s’inscrit à l’ atelier de Matisse. Lassé par la primauté de la couleur il s’intéresse à la peinture de Cézanne dont il subit l’influence par l’utilisation du rythme comme élément constructif de la surface et par la simplification des formes. Dés 1910 les recherches des cubistes tels que Picasso, Villon et Gleizes attirèrent son attention. Il explore cette voie en l’ élargissant et en la complétant au travers de sa série sur les villes. La charge onirique de ses décors tronqués qui mêlent comme un kaléidoscope vues urbaines, silhouettes et symboles, préfigurent l’univers des surréalistes et provoque l’enthousiasme de Guillaume Apollinaire. En précurseur dés 1912, il travaille à un film d’animation abstrait avec les encres sur papiers des Rythmes colorés, à cause de la guerre le film ne verra pas le jour. Il fréquente Montparnasse et ses cafés, il rencontrera Léger, Archipenko, Gleizes, Max Jacob, Loutreuil, Cendrars et Modigliani qui réalisera son portrait. Il fonde la seconde section d’or en 1919, avec Gleizes et Archipenko, qui expose les œuvres des artistes d’avant garde En 1922, il travaille pour le théâtre à la demande de Serge Diaghilev. Lors de son séjour à Collioure vers 1924, sa palette évolue et se décline en un camaïeu de gris et de tons de terre. Par delà le cubisme, en connivence avec le futurisme, les Rythmes colorés annonçaient ses recherches sur l’introduction du temps dans l’ espace plastique qui le rapprochent de De Chirico. Mais Contrairement à lui qui énonce que pour qu’une œuvre d’art soit immortelle il faut qu’elle sorte des limites de l’humain, Survage désire lui y inclure toute la réalité du monde. Frappé par la fraîcheur des fresques de Pompéi, il décide de soustraire ses tableaux à l’altération inévitable du coloris en utilisant de la caséine pure. Son œuvre se nourrit de ruptures, d’intuitions brusques l’éloignant de toute emprise esthétique. On ne peut vraiment la nommer cubiste, abstraite ou surréaliste, bien que l'on retrouve quelque chose de ces trois tendances. Sans doute l'appellation qui conviendrai le mieux à Survage serait celle de précurseur du surréalisme pictural. Mais à Condition de donner au terme surréaliste le maximum de qualité humaine, Spirituelle et plastique qu' elle détient en puissance.Il prit rapidement une place originale et féconde au milieux des principaux créateurs de l’école de Paris. Extraits de : Survage écrits sur la peinture - Hélène Seyrès.

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